Entrepreneuriat : 5 leçons que j’ai apprises depuis le lancement de mon activité

Hello, je te retrouve aujourd’hui avec un article axé sur mon expérience avec l’entrepreneuriat. Cela fait déjà plusieurs années que je suis à mon compte. Je peux te dire que j’ai eu le temps de tester des tas de choses. J’ai envie de partager avec toi 5 leçons que j’ai apprises depuis la création de mon business !

1. Être à son compte, ce n’est pas juste “vivre de sa passion”

Derrière cette liberté entrepreneuriale, il y a beaucoup d’autres tâches indispensables pour faire tourner son entreprise. Il faut jongler entre son cœur de métier et son rôle de cheffe d’entreprise.

Car qu’importe son statut juridique, son activité, son chiffre d’affaires, etc., il y a certaines choses qui restent identiques. Gérer une entreprise, stabiliser ses revenus, se former, être active dans sa communication, demande de la polyvalence et de la rigueur. 

Oui, je suis graphiste et webdesigner Showit. Pour autant, je ne fais pas que dessiner ou créer de sites web toute la journée. Sur une journée de 8 heures, je dois le faire pendant 4 heures. Le reste du temps, je le consacre à la gestion et au développement de mon entreprise : 

• Gestion des factures et de l’administration 
• Création de mes contenus (épisodes de mon podcast, contenus Instagram, newsletters, etc.)
• Veille et formation

Et j’en passe !

Tu devras, en plus de ta passion, prendre du temps pour des tâches qui ne sont pas dans ta zone de génie. Comme créer ton site internet, créer tes visuels de communication… C’est pour cela que je suis là aussi pour t’aider dans ces tâches !

2. Tout ce que l’on apprend aujourd’hui va nous servir demain

L’argent se crée, et si demain, je change d’activité, ou que j’arrête, je sais que je serai capable de créer un autre business et d’en vivre.

Être à son compte n’est pas fait pour tout le monde. Même si c’est tendance depuis quelques années, l’entrepreneuriat n’est pas un long fleuve tranquille ! On met souvent en avant cette liberté, travailler n’importe où, quand on veut et avec qui on veut… Sauf que quand on est solopreneure, tout repose sur nos épaules. Et ça peut vite devenir très compliqué si on n’est pas bien entourée.

Pour tout vous dire, j’ai souvent douté et envisagé de retourner dans le salariat. C’est parfois difficile de gérer le stress de l’insécurité d’être freelance, mes troubles de l’anxiété, les revenus irréguliers…

Pourtant, malgré le manque de sécurité, de visibilité sur l’avenir, le stress financier, je suis toujours subjuguée par ce qu’il se passe quand je suis en panique et que quelques jours plus tard, j’arrive à vendre un produit, un service, et comme l’argent revient. 

L’argent est une énergie qui va et vient. L’entrepreneuriat m’a appris à lâcher prise sur l’argent, et sur son “contrôle”. 

J’aime mon activité à tel point que si je n’avais pas de charge et d’enfant à nourrir, je pourrais le faire gratuitement ! J’aime ce défi de devoir créer mon salaire chaque mois. Je pense que même si j’en avais marre d’être graphiste, et webdesigner, je continuerais dans l’entrepreneuriat pour cette liberté et ce défi quotidien !

3. Vouloir être à son compte n’est pas suffisant

Le pourquoi profond sera plus fort que tout ! 

Je vois beaucoup de personnes voulant se lancer à leur compte, pour la seule raison de ne pas avoir de patron. 

C’est une option, oui, et pour certaines personnes, c’est le statut idéal. Mais de mon point de vue, ça ne suffit pas pour kiffer réellement cette aventure.

Ce qu’il faut, c’est un pourquoi qui nous anime.

Le mien est simple : contribuer à ma façon et aider les femmes extraordinaires à développer leurs projets et voir leurs rêves se réaliser.

Et c’est ce sentiment-là, celui que j’ai quand une cliente me répond que mon travail la touche, que j’ai réussi à transformer qui elle était en visuel. Quand elle me dit que j’ai réussi à lui donner confiance en son projet grâce à un univers aligné, professionnel, un site à son image et magnétique, que j’ai les larmes aux yeux. Je me dis que pour rien au monde, je ne changerai de travail !

4. Se former et se faire accompagner est indispensable pour évoluer

Se former sur les outils autres que sa zone de génie et se former pour développer ses compétences.

Mais aussi se faire accompagner, car l’entrepreneuriat est un monde très solitaire. On est vite isolée. Parfois, il suffit d’une personne qui puisse nous sortir la tête du guidon pour regarder notre business, nos fonctionnements de plus loin et pouvoir dénouer des nœuds et avancer.

Je sais que si je veux évoluer, si je veux voir mon business grandir, je dois me faire accompagner. Ne serait-ce que pour développer mon mindset et casser mon plafond de verre ! Mais également pour développer une entreprise capable d’accueillir plus de clients, et apprendre les outils dont j’ai besoin pour aller plus loin.

Je t’invite à participer à des ateliers, à te créer un réseau de business friends, ou à intégrer un groupe près de chez toi !

5. On peut vite confondre nos rêves avec ceux des autres

J’ai longtemps eu des périodes où j’étais dans une course à toujours faire plus, gagner plus, avoir plus de clients, etc. Sauf que je me suis perdue dans les objectifs et rêves des autres entrepreneures. 

Aujourd’hui, oui, j’ai toujours cette ambition de développer mon activité, mais clairement plus au péril de mon énergie ou de ma vie personnelle.

C’est normal de se comparer aux autres et d’avoir envie de développer un business similaire. Mais il faut prendre du recul. On est toutes et tous à un niveau différent, avec un vécu et des expériences propres à chacun !

Je te conseille de prendre le temps de définir ta vision et tes envies pour ne pas te fourvoyer et garder ton objectif en tête. Tu peux te créer un rituel d’introspection pour décrypter tes envies grâce à l’écriture intuitive par exemple !

J’espère sincèrement que cet article aura pu vous aider ! N’oublie pas que la chose la plus importante à faire quand on est entrepreneure est de prendre soin de toi ! N’hésite pas à m’envoyer un message sur Instagram pour me partager ton point de vue 🙂